Le projet de loi de finances pour 2023 traduit les grandes priorités gouvernementales : poursuite du réarmement des missions régaliennes de l’État (hausse de 3 milliards d’euros du ministère des armées, renforcement substantiel des moyens et des effectifs du ministère de l’intérieur et des outre-mer, nouvelle hausse de 8 % du budget du ministère de la justice), amplification de l’action de l’État en matière de transitions écologique et climatique (mise en place d’un fonds vert de 1,5 milliard d’euros, renforcement des moyens dédiés à la rénovation énergétique, au verdissement des transports du quotidien et à la stratégie nationale pour la biodiversité), protection des Français face à l’inflation (indexation du barème de l’impôt sur le revenu sur le niveau de l’inflation, poursuite du bouclier tarifaire énergétique), poursuite du développement de l’apprentissage (un million d’apprentis d’ici à 2027), mise en œuvre de la revalorisation des salaires des enseignants (hausse de 3,7 milliards d’euros du budget du ministère de l’éducation nationale), poursuite de la réduction de la fiscalité (suppression en deux ans de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises), etc.
Tout en saluant l’adoption d’amendements du groupe RDPI relatifs à Wallis et Futuna, Mayotte et la Guadeloupe, le sénateur Didier Rambaud a vivement dénoncé la dénaturation du texte par la majorité sénatoriale.