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Chaque année, en France, 200 000 femmes sont victimes d’une interruption spontanée de grossesse – communément appelée « fausse couche ». Pour nombre de ces femmes et leurs partenaires, subir la perte d’une grossesse est un traumatisme.

La sénatrice du Haut-Rhin, Patricia Schillinger, salue l’accord trouvé en commission mixte paritaire (CMP) entre sénateurs et députés sur cette proposition de loi.

Elle rappelle que ce texte – que le groupe RDPI avait inscrit à l’ordre du jour du Sénat dans le cadre de sa niche du 4 mai 2023 – a pour objectif premier de favoriser l’accompagnement psychologique de ces femmes. Cette loi va permettre aux sages-femmes d’adresser des patientes dans le cadre du dispositif Mon Parcours Psy dans toutes les situations où cela semble nécessaire : fausse couche, grossesse, dépression post-accouchement. Le partenaire d’une patiente ayant subi une fausse couche pourra aussi être adressé vers ce dispositif.