Considérant que les employeurs publics ont un devoir d’exemplarité en matière d’égalité professionnelle, les sénateurs RDPI ont voté pour les conclusions de la commission mixte paritaire (CMP) sur la proposition de loi visant à renforcer l’accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique.
Comment cette loi peut-elle garantir un égal accès des femmes et des hommes aux emplois supérieurs et de direction des trois versants de la fonction publique ? Grâce au relèvement à 50 % du taux de personnes de chaque sexe pour les primo-nominations, à l’instauration d’un quota portant sur le « stock » d’emplois supérieurs et de direction ou encore à la création d’un index de l’égalité professionnelle dans la fonction publique ; etc.
Le sénateur Thani Mohamed Soilihi a souligné que ces mesures adoptées sont « en parfaite cohérence avec les engagements pris par le Président de la République, ainsi qu’avec le nouveau plan interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes ».
Le groupe RDPI a fait inscrire dans cette loi une avancée concrète, en abaissant à 40 000 habitants le seuil de population à partir duquel les collectivités territoriales et les EPCI à fiscalité propre sont tenus de publier la somme des dix rémunérations les plus élevées.